+ Mark Oliver Everett, le chanteur de Eels, entretien sa barbe comme personne. Ça fait des jaloux !
++ Une groupie de 70 ballets entrain de se trémousser devant Roxy Music comme si elle était en mode love&drug…
+ Ting Tings, sympa pour danser dans la file d’attente des fajitas.
++ La pluie pendant Arcade Fire.
++ le public, « singing in the rain » en pleine la coupure d’Arcade Fire.
- Les Black Angels, programmés bien trop tôt pour les « lève-tard » de mon genre
- Eels sur la fin des Black Angels, choix difficile.
- Beirut et Fat Freddy’s Drop ont joué avec les mêmes cuivres
+ Ouverture du concert de Beirut avec Nantes
- les solo de cuivres interminable… une grande scène qui ne reflète pas le talent plus intimiste de Beirut.
Samedi 28 août : Journée difficile à saisir, inégale au possible dès le premier coup d’oreille. Festival Electro ? (Stereophonics, Jonsi, LCD Soundsystem, Massive Attack, 2 Many DJ’s) mais finalement il y a parfois de bonne surprise ; Paolo Nutini délaisse sa "folk love" pour un rock swing intéressant. Pas de changement avec le géant roux, Josh des Queen Of The Stone Age fidèle a lui même lors d’un show efficace et minimaliste.
Evitons de perdre du temps à commenter une journée de promenade, teintée de soleil et de sushi (quelle idée sur un festival…) Préparons nous à "l’After Day". On pourra parler musique.
D’ici là Rock en Seine en mode "3 scènes 2 ambiances" :
Il y a une étincelle dans les éditions de Rock en Seine. Elle grandit d’années en années. Cette illumination satisfait le “grand public”(les ados de -16 ans?) mais va aussi chercher les routards des festivals (des dizaines de cars anglais le long de la Seine ?). Difficile d’être mauvaise langue quand la “Vox Populi” vide la billetterie et cautionne donc l’affiche 2010.
Vendredi 27 août 2010 : Tout est bien, tout est beau ? Météofrance avait pourtant annoncé un “Waterock” à Sèvres : batailles de boue et glissades à gogo, finalement c’est reporté. Pour se consoler ça tape dur aux 4 coins du festival. Début de cette grande bataille en ordre rangé avec les parisiens de King of Conspiracy sur la scène de l’industriel. Ça joue “garage dévergondé” à coup de sauts de cabris. Ceux qui s’attendaient à du Métal sur la scène de l’indus’ (Cavalera?) n’ont pas lu entre les lignes. La croisade continue vers d’autres pelés ; un cosmonaute hippie au nom de Kele. Acclamé l’an dernier avec ses trublions de Bloc Party, il détient la formule pour élever les foules avec son électro minimaliste au teinte pop. A oublier : sa tenue pas vraiment digne d’un chevalier du genre, le bermuda, les tongs et la chemise hawaienne reservée aux festivaliers.
18 heure, la foule fan de Foals. Après le Printemps de Bourges, les Eurockéennes de Belfort, il m’aura fallu un énième show (splendide) pour comprendre la sensualité polaire du groupe. Ne neigerait-il pas à Rock en Seine ? Presque, la pluie introduit les mélopées de Spanish Sahara pour nous emmener dans une ritournelle de 10 voir 15 min. le temps ne compte plus sauf quand il s’arrête. C’est trop court. Maintenant il faut choisir entre Beast et Skunk Anasie. Skin est abonnée au festival et je décide de cautionner sa “carte privilège”. Elle slam, sourit, parle français (autre chose que pour dire “Champagne, vin et paris”). Du rock joyeux en somme pour un “public très RTL2” (patience Bryan Ferry c’est dimanche) ! Je loupe les derniers souffles de Beast. Le temps de me tourner les pouces et les Kooks entament leur set sur la scène de la cascade. Aussi puissant qu’une bruine bretonne : C’est supportable mais on peut vraiment s’en passer. Les choses sérieuses sont censées commencer à 20h avec Cypress Hill, tout gonflé à bloque, ça envoit du lourd d’entrée. Un semi baobab tourne entre les comparses avant d’introduire Insane In the Membrane. Même pas de policiers sur scène ou en coulisse pour confiscer l’(virage sécuritaire ?). La fumette n’arrange pas leurs flows, ça s’ésouffle assez vite mais le “Old School” représente donc No Comment. On recherche toujours les destriers chromés des Black Rebel Motorcycle Club. Une aura ténébreuse règne sur le trio habillé de noir. Le light show, l’accoutrement… peut importe, les chaines sont bien graissées, ça roule.
Finir en beauté. Programmer Blink 182 c’est comme retrouver un vieux jeu de PC (seul les geeks pourront comprendre) et ne pas avouer qu’on adore ça. Dans le cas de ces “punks à roulette“, le jeux a beaucoup trop mal vieilli. et puis Ils ont oubliés les paroles ou c’est moi ? Vous m’auriez parlé des Blink 182 à la fin de mon adolescence j’imaginais des pom pom girls entourant le trio tout lubrique avec le chicos en or, des perruques délirantes et une attitude de heynes défoncées. On assiste à une arnaque scénique. Un souvenir définitivement périmé.
++ Le bonus revient à Travis Baker, le batteur de Blink envoit un missile subsonique par seconde et arrive par moment à garder cette tension, cette frustation post-adolescente au bout de ses doigts. Il double son bonus avec un set de batterie rotatif. N’importe quoi ? oui justement !
Interview de Charlotte Gainsbourg
Entretien avec Philippe Manoeuvre, rédacteur en chef de Rock&Folk
Interview de Jean Paul Roland, directeur du festival
17H10 : Jean-Jacques Griesser, chef d’orchestre de la création Sophie Hunger - Piers Faccini - Patrick Watson
19H10 : The Bewitched Hands Of The Top Of Your Heads (session acoustique et interview)
19H40 : We Are Enfant Terrible (session acoustique et interview)
Chouchou de la pop anglaise, Florence Welch (chanteuse du groupe Florence and the Machine) a créé la surprise lors des festivals estivaux français, avec son premier album Lungs.
> Rock en Poche - Florence and the Machine :
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