GéNéRiQ festival, suivez le lapin blanc !
Imaginez un festival au bord d’un lac gelé où des milliers de lampes à gaz réchaufferait le public alors que d’épais flocons recouvriraient la voiture embourbée des artistes. Un gros délire… pas très écolo toutefois. GéNéRiQ propose depuis 3 ans maintenant un concept de festival hivernal. Ecolo ? Il faudra leur demander….
Comme nous le signale un communiqué de presse : "GéNéRiQ, ce festival qui interroge la notion de festival de musique". D’ou la question, c’est quoi un festival ? Regrouper des artistes en un lieu et une date commune. GéNéRiQ développe le concept en féderant sur 10 jours, 8 villes du Grand Est (Belfort, Mulhouse, Besançon, Dijon, Montbéliard, Baume-les-Dames, Kingersheim et Freiburg en Allemagne). Cette grande communauté se partage une affiche d’artistes français et internationaux et répartir ses concerts dans toutes les salles partenaires de l’événement. Je vous épargne une deuxième longue énumération, des salles partenaire, tout est sur le site. L’un des épicentres de ce mouvement des plaques musicales se situe indéniablement à Belfort. Car pour booster le festival, les Eurockéennes chapeaute le concept en apportant son savoir faire notamment sur la programmation.
Explications techniques et logistiques faites, nous pouvons passer aux "excitations artistiques du moment". 70 artistes reconnus ou non, tels que Amadou & Mariam, à The Walkmen, Birdy Nam Nam, Au Revoir Simone, Black Lips … GéNéRiQ offre une véritable exploration musicale. Parmi ce florilège d’artistes, il faut prendre le temps d’écouter, de découvrir, et de se renseigner. Voici une sélection de 10 artistes, qui s’impose comme le médicament essentiel aux maux d’hiver : http://www.generiq-festival.com
Charlie Winston - L’homme à chapeau !
Retenez ce nom, il aspire à être dans toutes les bouches d’ici quelques semaines. Charlie Winston sort son premier album "Hobo". Traduction de vagabond, au sens noble du terme, l’album nous promène à travers une Amérique sinueuse où harmonicas et guitares acoustiques rythme les titres. Le premier single, "like a hobo" chauffe déjà les esprits à un succès grandissant. Il ne reste plus qu’a découvrir les talents de se personnage tout droit sorti d’un roman de Kerouac en live…
www.myspace.com/charliewinston
Elliot Brood - Rocailles canadienne
Vous l’aurez compris, Elliot Brood est canadien. Cela ne signifie pas pour autant un registre musical prédéfinit. D’ailleurs, Elliot Brood n’est pas un Cowboy moustachu à santiags, c’est un trio de jeunes hommes. La voix écrochée et les guitares entétantes nous plongent dans une musique aussi profonde qu’une chute du niagara. Pour le reste l’alchimie d’un son folk aux pointes rock nous ballade sur des chemins savoureux.
Scott H. Biram - Le cowboy à créte
On ne va pas y aller par quatre chemins, ce scott H. Biram met un bon coup de pied au tradition country pour lui infligé une déculoté punk. Malgré cette violente image, la croisée des genres s’opère comme un vieux tubes rock jouait par une bande de punk à roulette. La différence reste la maturité d’une voix et l’excitation d’un rock minimaliste canalisé. Vive les pogos en santiags ?
Dear Reader - Folk africaner ?
Un groupe de Johannesbourg en concert dans l’hexagone, ça peu étonner, et pourtant le duo Africains commence à être habitué aux escales internationales. Détrompez-vous, au programme pas de musiques traditionnelles, on reste dans une pop au dimension folk délicieusement bercé par la voix de Cherilyn MacNeil. A l’origine du projet, Darryl Torr qui découvre cette voix adolescente, pour l’emener quelques années plutards (en 2006 pour être précis) vers un premier album. Ils ont promis un retour en février 2009 c’est chose faites. Le résultat détonne !
www.myspace.com/dearreadermusic
Sammy Decoster - He walks the line
Encore un nom d’outre terre… et pourtant Sammy Decoster est français. Le jeune homme nous invite dans ce qui pourrait être une deuxième bande originale du film Into the Wild. Un sentiment épredu de liberté se dégage d’une voix épaisse mais sensible. L’ombre d’un jeune Johnny Cash ne traine non loin de ce blues épais. Encore une bande son qui nous emmène sur les rails d’un voyage Blues rock westernien.
The Jim Jones Revue - Little Richard réanimé !
Oui, j’ai bien dis Little Richard, le pionier du Rock’n'roll (toujours en vie). Le vieil homme est habitué à ce qu’on reprenne sa musique. Mais en l’occurrence, The Jim Jones Revue (JJR) évite le pillage gratuit du grand Monsieur, il s’en inspire. Un piano transformé en machine de feu, des guitares grillées à point, le tout flambé par un voix diaboliquement électrique. Et le Rock’n'roll des fiffites peut revenir d’outre tombe…
www.myspace.com/thejimjonesrevue
Anthony Joseph And The Spasm Band - Fela’ttitude
La descendance de Fela Kuti s’aggrandit d’année en année, je parle bien sur de sa descandance musicale. Anthony Joseph fait parti de ses poétes du mircrophone qui délivre une poudre magique entre afrobeat et soul. Hypnotique, l’homme captive par son energie funk qui laisse présager un concert suant de bonne intention.
The Feeling of Love (repérage) - Le bipbip rock’n'roll
Laissez ce kalxon sauvage d’une vielle mustang hurler pendant 3 minutes, ajoutez y une bande de frappadingue sauter sur le capot, instruments au point et vous aurez une belle image des Feeling Of Love. Ce repérage Lorrain promet de saccager les oreilles de tout ses fans en bonne résolution 2009 sans délaissé son sens de la créativité.
www.myspace.com/thefeelingoflove
Lauter (repérage) - Folk pasterisé
Il y a la quelques chose de magique, d’envoutant, un doux parfum d’antan qui évoque des souvenirs. Des mélopées d’autres temps, importées directement d’Amérique pour les bien fait d’une folk citadine. C’est dans le contraste des genres que la nouveauté s’inspire. Lauter nous laisse béat par sa simplicité contrasté par une efficacité pop. Un repérage de talent encore une fois déniché sur label Herzfeld.
Saul Williams - Chouchou toi même
Promis on ne s’est pas donné le mot, mais Saul Williams reste cette météorite dont j’essayé toujours de trouver la matière. Une note en l’air, un flow de précheur invetéré et le tour est joué. Trouver les mots justes, sans images, reviendrait à définir le chant du poète comme un slam en pleine fusion avec un rock tribal mais sa puissance dépasse tout ses concepts de genre. C’est une histoire, un sermont.
A vos agendas, il ne reste plus qu’à courrir à travers le grand Est découvrir ces bonbon au coeur fondant ! Prevenez quand vous arriverez au fondant….