7 juil 2009

Charlie Winston

 

 


5 juil 2009

Tricky au chapiteau

 

 


7 juil 2008

Billet 9 : Rock me !

Pete Doherty arrive en trombe sur la scène, crache sa clope et enflamme le Chapiteau. Ce concert était très incertain, entre les annulations de dernières minutes des Babyshambles ou encore la condition physique instable de ses membres, ce n’était pas gagné ! Mais rien de tout cela ne vient gâcher le concert. Pete est flamboyant, on peut donc parler musique !

Avec son look de jeune gangster moderne, l’assemblé va être prise en otage par un véritable hold up rock d’une heu

re. Les guitares deviennent des armes redoutables. Les riffs se succèdent comme sur un "Delivery" déflagrant. Pete s’amuse, debout sur les retours et en oublie même parfois de revenir derrière son micro. Sur scène le leader emblématique insuffle son don d’artiste, loin des clichés à scandales. Grâce à cette personnalité de poétique-rocker omniprésent le concert ne s’essouffle pas. L’assemblé se laisse porter par cette douce euphorie. Petit aparté Française dans ce concert grâce à l’apparition de Soko présenté comme une amie du groupe. Intimidée par cette bande de jeune loubard, elle apporte une touche de féminité bien placé dans le concert.

 

Après la prestation des Babyshambles, nos oreilles sont prêtes à recevoir une nouvelle dose explosive de rock-punk. Direction la Grande Scène pour The Offspring. Avec toute la nostalgie qui se cache derrière ce groupe, leur passage aux Eurockéennes a des airs de succès assurés.
Retrouvez très bientôt le live-report et les photos du concert… On attend les accords pour les droits photos d’Offspring, qui contrairement aux Babyshambles, n’ont pas dit « Niet » pour les sites internet.

En lot de compensation, vous, public en liesse.


6 juil 2008

Billet 8 : Encore une histoire de cow-boys !

Faites un test. A la question, « Vous écoutez quoi comme musique ? », répondez de la country. Vous avez de grandes chances de voir un sourire en coin s’esquisser sur le visage de votre interlocuteur. Honnis les vieux clichés et cette période où la country sentait le whisky chaud, le purin, habillée d’un chapeau de cow-boy et d’un pantalon en peau de vachette – si cette période a vraiment existé…- Partons à la découverte de la country-folk de Moriarty.

Drôle de nom pour un groupe de musique aux sonorités folks qui respirent une Amérique d’autrefois. Moriarty désigne étymologiquement une diva. Pas de nom hasardeux, cette définition symbolise l’image du quintette mené par la douce voix de Rosemary. Avec volupté, la chanteuse nous berce, nous émeut par son timbre chaud et grave qui insuffle couleurs et odeurs d’antan.
Au programme pour ce dimanche, boue, pluie… Un contexte favorable pour Moriarty qui débute sous une scène du Chapiteau remplie. Petit à petit, le groupe nous emmène dans une expédition musicale en terre sacrée. Bisons, araignées et autres aventures imaginaires prennent formes. "Private Lily", "Jimmy" sont désormais des incontournables l’album Gee Whiz but this is a lonesome town. Sur scène une version épurée d’"Enjoy the silent" de Depech Mode donne un brillant aperçu des capacités instrumentales que Moriarty développe sur scène. Pendant presque une heure, la musique virevolte d’une époque à l’autre, d’un référentiel à l’autre. Sur scène, harmonica, guitare à résonance, contrebasse, xylophone, guimbarde, percent une vielle légende renaissante, celle d’un Far-west allégorique.
 


5 juil 2008

Billet 6 : l’ombre de Darc

D

Qui faut-il aller voir vendredi ? Entre les pointures de la grande scène et les petites perles du Chapiteau, de la Loggia à la Plage le choix n’est pas facile ! Rien de tel que du Rock français (si, si, ça existe !) pour commencer avec le ténébreux Daniel Darc sous le Chapiteau. Entrée fracassante, ou plutôt, titubante de cette personnalité brute. Habillé d’un marcel noir, les bras recouverts de tatouages, autant de signes qui donnent un sens à ses textes empris de rêves et de troubles.
Les guitares ne prennent pas le temps de chauffer, "Les remords" puis "J’irai au paradis" sont enchainés en grande pompe. Le public en petit comité croise un Daniel Darc charismatique.  Sur scène le personnage s’articule. Un bras qui tombe le long du corps, un doigt sur la tempe et il chante "j’ai gâché ma vie".
Non Daniel, tes fans sont là, c’est toi le tôlier, fais nous rêver !