Billet 6 : l’ombre de Darc

Vincent Deroussent

D

Qui faut-il aller voir vendredi ? Entre les pointures de la grande scène et les petites perles du Chapiteau, de la Loggia à la Plage le choix n’est pas facile ! Rien de tel que du Rock français (si, si, ça existe !) pour commencer avec le ténébreux Daniel Darc sous le Chapiteau. Entrée fracassante, ou plutôt, titubante de cette personnalité brute. Habillé d’un marcel noir, les bras recouverts de tatouages, autant de signes qui donnent un sens à ses textes empris de rêves et de troubles.
Les guitares ne prennent pas le temps de chauffer, "Les remords" puis "J’irai au paradis" sont enchainés en grande pompe. Le public en petit comité croise un Daniel Darc charismatique.  Sur scène le personnage s’articule. Un bras qui tombe le long du corps, un doigt sur la tempe et il chante "j’ai gâché ma vie".
Non Daniel, tes fans sont là, c’est toi le tôlier, fais nous rêver !

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