7 sept 2009

Ouistitis givrés

 

Les Arctic Monkeys viennent de sortir leur nouvel album intitulé Humbug. Coup de buzz en perspective ou album de la maturité ?

> Rock en Poche - Arctic Monkeys :

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Track list :

  1. My Propeller
  2. Crying Lightning
  3. Dangerous Animals
  4. Secret Door
  5. Potion Approaching
  6. Fire & The Thud
  7. Cornerstone
  8. Dance Little Liar
  9. Pretty Visitors
  10. The Jeweller’s Hands

 


18 août 2009

Fanfarlo’nade ?

Avant d’entamer une rentrée musicale trépidante… déposez vos oreilles un instant sur Fanfarlo. Rien de nouveaux pour les connaisseurs qui ont découvert en avril dernier le premier album des fanfarons, intitulé Reservoir. La ressemblance avec quelques uns de leur ainés anglais comme Keane ou Snow Patrol peut fausser la première écoute. Leur pop légère aux soupçons folk de Fanfarlo est à découvrir sur la route des plus grands festivals, Lowlands festival, Chop Suey à Seattle, The Bell House, ou encore à l’affiche du festival des Inrockuptibles le 7 novembre prochain.

http://www.myspace.com/fanfarlo

 

 


10 avr 2009

Help, Help !

Communiqué de Ninkasi (A lire avec attention les amis)

"Bonjour,

C’est avec une émotion certaine que nous vous envoyons ces quelques mots pour vous dire que se joue actuellement 14 ans de travail et d’efforts pour construire un lieu différent où une place importante a été faite à des valeurs qui nous font bien défaut aujourd’hui.
Nous avons fait au Ninkasi une place importante à la musique car nous considérons qu’elle contribue à l’ouverture des horizons de pensée, à l’enrichissement des sensibilités et qu’en ce sens, elle est vecteur de tolérance, d’ouverture sur l’Autre.
Nous n’avons cessé d’alerter les pouvoirs publics et plus précisément la Ville de Lyon sur notre situation, en vain jusqu’à présent. Notre situation n’est pas liée à une mauvaise gestion, bien au contraire. Nous avons réussi jusqu’à présent à mener un projet ambitieux avec un financement public 3 fois inférieur à ce qui se pratique sur le plan national.
Cette situation n’est plus viable, l’association Kao Konnection a accumulé des pertes qui rendent aujourd’hui la poursuite de son activité impossible.
Nous demandons aux citoyens que vous êtes, de témoigner de votre attachement à ce que nous avons essayé de construire en signant la pétition en ligne et en mobilisant votre entourage :

http://www.ninkasi.fr/petition/index.php?petition=2

Nous avons engagé des négociations avec le nouvel adjoint à la Culture de la Ville de Lyon, M. Képénékian, votre signature pèsera dans ces discussions. Nous sommes tous acteurs de la cité dans laquelle nous vivons, ce qui est en jeu c’est la diffusion de centaines de concerts et de milliers d’artistes au Ninkasi Gerland par an. Le Ninkasi survivra si nous devons revenir à un fonctionnement plus conventionnel et commercial mais qu’en sera-t-il de la richesse culturelle de notre cité et de ses retombées qui apportent une contribution importante au lien social et au vivre ensemble ?"

Pou résumer, vous allez sur le site suivant : NINKASI  et vous inscrivez votre Nom/Prénom pour soutenir un label (Kao Konnection) qui soutien les artistes en devenir… ça prend deux secondes et ça donne bonne conscience (surtout si vous en parlez autour de vous).

Bon weekend à Tous,

Vincent Deroussent


15 mar 2009

Le lion du rock français est mort

« Tout est brutal / Botté en touche / Tout à l’horizontal / Nos envies, nos amours, nos héros / Je t’ai manqué ». Il nous a manqué pendant des années, jusqu’à ce retour inattendu, fulgurant, un bol d’air frais dans le paysage musical français arrivé en 2008 sur l’album « Pétrole Bleu ». Un an plutard on pleure son départ. Retour sur sa carrière sous forme de doléance.

Ses influences étaient rock à l’image de ses idoles, Bill Haley, Elvis ou Gene Vincent. Comme eux, dès ses débuts, il taille la route en musique avec une bande de potes, les Dunces. Difficile de s’imposer en France dans les années 70 avec une étique rock. Alors il cavale, change de pseudonyme et de groupe d’attache. En 1973, Dick Rivers lui donne sa chance en acceptant une de ces chansons, le très rock’n’roll Marilou. Sept ans ont suffi à Marilou avant qu’elle s’émancipe et devienne « Gaby, oh Gaby » ces cris désabusés que la France découvre et achète à 1 millions d’exemplaires. Son « rock », raconte un vécu, au coin d’une station service ou dans un motel miteux. Serge Gainsbourg lui avait sûrement mis la puce à l’oreille, en disant « il faut chanter le béton, les tracteurs, le téléphone, l’ascenseur… ». Il collabore même avec le maître sur un album tombé dans l’oubli. « Faire un disque avec lui était un vieux rêve. J’étais fan de lui depuis longtemps ». Evidement son rock parle aussi de filles d’un soir et d’eau trouble. La suite est plus connue, « Osez Joséphine » en 1991 puis les magistraux albums « Chatterton » en 1994 et Fantaisie Militaire en 1998, sans oublier ses engagements associatifs avec entre autre SOS Racisme ou la lutte contre le SIDA. Un artiste au grand cœur comme on l’entend depuis bientôt un an lorsque la France découvre qu’il a un cancer des poumons. D’un coup son dernier album « Pétrole Bleu » devient plus… fascinant. Un mélodrame collectif s’organise. Le voyageur solitaire devient acteur de ce succès malgré lui. Vous avez sûrement vu l’avant dernier acte de ce film aux 24e Victoires de la Musique. Dernier acte, samedi 14 mars 2009, il meurt des suites de sa maladie. Il avait cette gueule d’ange et cette aura de poète maudit, solitaire. Avec son éternelle dégaine de rocker, il chantait de la chanson française comme peu le fond. Lui, Alain Bashung qui nous manque déjà.

 


11 mar 2009

Eurockéennes 2009, premiers noms

Le festival belfortain se déroulera du vendredi 3 au dimanche 5 juillet.

Pour nous faire patienter, 5 noms :

NTM, Prodigy, Peter Doherty, Ting Tings et Slipknot.

La billetterie va ouvrir ses portes en même temps que le nouveau site du festival ce soir www.eurockéennes.fr

Source : FM-R Infos


3 mar 2009

Live Report : Let there be rock !

Paris, vendredi 27 février 2009. 19H30 heure française, devant Bercy. Population : oui, beaucoup. Age : quelque part entre 6 et 66 ans…(avec une moyenne aux environs de 45). Et surtout un superbe sentiment d’appartenir à cette bande de fous, on est tous là pour une chose commune, et même si le mec à coté de moi dans la file d’attente à une tête de prof de maths, il y a la même impression électrique dans l’air. 

Arrivé dans la salle, je monte jusqu’à ma place attitrée (et oui….), tout en haut. Un peu loin, mais j’ai une vue imprenable sur 15 000 personnes, dont une bonne moitié arbore fièrement les éternelles cornes clignotantes (du plus bel effet lumières éteintes).  Je sais que The Answer vont avoir la dure tâche de faire chauffer tout ça avant les barons d’ AC/DC, et je me demande ce que ça va donner. Résultat : chapeau ! Les 4 Irlandais ont su très très bien gérer ça, du bon rock, à l’ancienne, comme on aime ça. La salle répond très bien, le public est chauffé à souhait, ça va faire mal…. 

Après une bonne demi heure de pause et une sympathique ola en passant, les lumières s’éteignent. Le grondement de toute cette populace enragée devient un ouragan, tout le monde debout, les coeurs battent. Les plus vieux hurlent pour signifier leur joie de retrouver le groupe de leur jeunesse, les jeunes hurlent parce qu’ils se disent “ça y est !”

 Le show commence par un film d’animation, au programme : du train fonçant à toute allure, un Angus Young démoniaque en conducteur, et deux jolies nenettes (rock’n’roll !). Je vous passe les détails, si vous voulez plus d’infos fouillez You Tube, vous trouverez vite…Le plus fou arrive, à grand coup d’explosions sur scène, une vieille loco déboule au dessus de la scène, Angus entre sur un gros accord, petit riff d’intro de Rock’n’Roll Train, et vlan, c’est parti… Je suis dans l’incapacité de vous faire la play list détaillée, j’ai perdu le fil à force de crier les refrains, mais tout y est passé. Du neuf, du vieux, du AC/DC du début à la fin.

Nos cinq papys (57 ans de moyenne….quand même…) n’ont rien perdu de leur énergie, leur show est toujours aussi énorme qu’il y a 10, 20 ou 30 ans. On sens un peu que Brian Johnson commence a avoir la voix qui vieilli, mais il en ri et s’en tape, il peut se l’autoriser. Angus Young galope toujours autant, il est toujours aussi épileptique et se permets encore de monte sur un élévateur au milieu de Bercy, de se rouler par terre et de montrer son superbe caleçon AC/DC au milieu de The Jack (this is a song about a dirty woman…). La rythmique est carrée comme jamais, en place comme toujours malgré les cheveux blancs. Le groupe entier à toujours le culot de poser des poupées gonflables de 30m (voire plus…), des vidéos de diablotines qui dansent (et qui ont 30 ans de moins qu’eux), des canons à la fin (obligé…), ça sens la sueur, la bière et le rock dans tout Paris !

 Après 2 heures de show, les lumières se rallument, et voila….le forfait a été perpétré, jusqu’à la prochaine fois ! En tout cas, c’est une chose grandiose d’avoir pu voir ce groupe, inchangé depuis si longtemps et qui n’a pas vieilli. Et comme je le disais au dessus, le plus beau c’est de voir la foule, âges, sexes et classe sociales confondues prendre leur pied. Comme quoi, le rock n’est pas mort, le public est toujours là, et les jeunes générations ferait bien de prendre un peu de la graine de cette musique, d’envoyer péter ce qu’ils ont envie et de bouger la tête. For those about to rock….we salute you !

 Mark NORTHEY