20 jan 2009

GéNéRiQ festival, suivez le lapin blanc !

Imaginez un festival au bord d’un lac gelé où des milliers de lampes à gaz réchaufferait le public alors que d’épais flocons recouvriraient la voiture embourbée des artistes. Un gros délire… pas très écolo toutefois. GéNéRiQ propose depuis 3 ans maintenant un concept de festival hivernal. Ecolo ? Il faudra leur demander….

 Comme nous le signale un communiqué de presse : "GéNéRiQ, ce festival qui interroge la notion de festival de musique". D’ou la question, c’est quoi un festival ? Regrouper des artistes en un lieu et une date commune. GéNéRiQ développe le concept en féderant sur 10 jours, 8 villes du Grand Est (Belfort, Mulhouse, Besançon, Dijon, Montbéliard, Baume-les-Dames,  Kingersheim et  Freiburg en Allemagne). Cette grande communauté se partage une affiche d’artistes français et internationaux et répartir ses concerts dans toutes les salles partenaires de l’événement. Je vous épargne une deuxième longue énumération, des salles partenaire, tout est sur le site. L’un des épicentres de ce mouvement des plaques musicales se situe indéniablement à Belfort. Car pour booster le festival, les Eurockéennes chapeaute le concept en apportant son savoir faire notamment sur la programmation.

Explications techniques et logistiques faites, nous pouvons passer aux "excitations artistiques du moment". 70 artistes reconnus ou non, tels que Amadou & Mariam, à The Walkmen, Birdy Nam Nam, Au Revoir Simone, Black Lips … GéNéRiQ offre une véritable exploration musicale. Parmi ce florilège d’artistes, il faut  prendre le temps d’écouter, de découvrir, et de se renseigner. Voici une sélection de 10 artistes, qui s’impose comme le médicament essentiel aux maux d’hiver : http://www.generiq-festival.com

 

Charlie Winston - L’homme à chapeau !

Retenez ce nom, il aspire à être dans toutes les bouches d’ici quelques semaines. Charlie Winston sort son premier album "Hobo". Traduction de vagabond, au sens noble du terme, l’album nous promène à travers une Amérique sinueuse où harmonicas et guitares acoustiques rythme les titres. Le premier single, "like a hobo"  chauffe déjà les esprits à un succès grandissant. Il ne reste plus qu’a découvrir les talents de se personnage tout droit sorti d’un roman de Kerouac en live…

www.myspace.com/charliewinston

 

Elliot Brood - Rocailles canadienne

Vous l’aurez compris, Elliot Brood est canadien. Cela ne signifie pas pour autant un registre musical prédéfinit. D’ailleurs, Elliot Brood n’est pas un Cowboy moustachu à santiags, c’est un trio de jeunes hommes. La voix écrochée et les guitares entétantes nous plongent dans une musique aussi profonde qu’une chute du niagara. Pour le reste l’alchimie d’un son folk aux pointes rock nous ballade sur des chemins savoureux.

www.myspace.com/elliottbrood

 

Scott H. Biram - Le cowboy à créte

On ne va pas y aller par quatre chemins, ce scott H. Biram met un bon coup de pied au tradition country pour lui infligé une déculoté punk. Malgré cette violente image, la croisée des genres s’opère comme un vieux tubes rock jouait par une bande de punk à roulette. La différence reste la maturité d’une voix et l’excitation d’un rock minimaliste canalisé. Vive les pogos en santiags ?

www.myspace.com/scotthbiram

 

Dear Reader - Folk africaner ?

Un groupe de Johannesbourg en concert dans l’hexagone, ça peu étonner, et pourtant le duo Africains commence à être habitué aux escales internationales. Détrompez-vous, au programme pas de musiques traditionnelles, on reste dans une pop au dimension folk délicieusement bercé par la voix de Cherilyn MacNeil. A l’origine du projet, Darryl Torr qui découvre cette voix adolescente, pour l’emener quelques années  plutards (en 2006 pour être précis) vers un premier album. Ils ont promis un retour en février 2009 c’est chose faites. Le résultat détonne !

www.myspace.com/dearreadermusic

 

Sammy Decoster - He walks the line

Encore un nom d’outre terre… et pourtant Sammy Decoster est français. Le jeune homme nous invite dans ce qui pourrait être une deuxième bande originale du film Into the Wild. Un sentiment épredu de liberté se dégage d’une voix  épaisse mais sensible. L’ombre d’un jeune Johnny Cash ne traine non loin de ce blues épais. Encore une bande son qui nous emmène sur les rails d’un voyage Blues rock westernien.

www.myspace.com/sammydecoster

 

The Jim Jones Revue - Little Richard réanimé !

Oui, j’ai bien dis Little Richard,  le pionier du Rock’n'roll (toujours en vie). Le vieil homme est habitué à ce qu’on reprenne sa musique. Mais en l’occurrence, The Jim Jones Revue (JJR) évite le pillage gratuit du grand Monsieur, il s’en inspire. Un piano transformé en machine de feu, des guitares grillées à point, le tout flambé par un voix diaboliquement électrique. Et le Rock’n'roll des fiffites peut revenir d’outre tombe…

www.myspace.com/thejimjonesrevue

 

Anthony Joseph And The Spasm Band - Fela’ttitude

La descendance de Fela Kuti s’aggrandit d’année en année, je parle bien sur de sa descandance musicale. Anthony Joseph fait parti de ses poétes du mircrophone qui délivre une poudre magique entre afrobeat et soul. Hypnotique, l’homme captive par son energie funk qui laisse présager un concert suant de bonne intention.

www.myspace.com/adjoseph

 

The Feeling of Love (repérage) - Le bipbip rock’n'roll

Laissez ce kalxon sauvage d’une vielle mustang hurler pendant 3 minutes, ajoutez y une bande de frappadingue sauter sur le capot, instruments au point et vous aurez une belle image des Feeling Of Love. Ce repérage Lorrain promet de saccager les oreilles de tout ses fans en bonne résolution 2009 sans délaissé son sens de la créativité.

www.myspace.com/thefeelingoflove

 

Lauter (repérage) - Folk pasterisé

Il y a la quelques chose de magique, d’envoutant, un doux parfum d’antan qui évoque des souvenirs. Des mélopées d’autres temps, importées  directement d’Amérique pour les bien fait d’une folk citadine. C’est dans le contraste des genres que la nouveauté s’inspire. Lauter nous laisse béat par sa simplicité contrasté par une efficacité pop. Un repérage de talent encore une fois déniché sur label Herzfeld.

www.myspace.com/_lauter

 

Saul Williams - Chouchou toi même

Promis on ne s’est pas donné le mot, mais Saul Williams reste cette météorite dont j’essayé toujours de trouver la matière. Une note en l’air, un flow de précheur invetéré et le tour est joué. Trouver les mots justes, sans images, reviendrait à définir le chant du poète comme un slam en pleine fusion avec un rock tribal mais sa puissance dépasse tout ses concepts de genre. C’est une histoire, un sermont.

www.myspace.com/saulwilliams

 

A vos agendas, il ne reste plus qu’à courrir à travers le grand Est découvrir ces bonbon au coeur fondant ! Prevenez quand vous arriverez au fondant….

 

 


10 jan 2009

UnFluence en 2009 ?


Nouvelle année, nouveau site, nouvelle mouture !

Unfluence en 2009, se résume à une bonne dose de Rock mise en blog…  Promis, on ne change pas une recette qui marche. Toujours plus d’articles, de chroniques, de podcasts et de photos. La gallerie est prise en main par notre photographe attirtrée Marion LE HETET.

Le site reste en construction encore quelques jours, le temps de paufiner et compléter ses rubriques.
A venir, des interviews, des poussières de vinyles en attendant que la chaleur des festivals arrivent vite pour nous réchauffer.


Musicalement,

Vincent D.


12 nov 2008

L’essence du Rock

Après un demi-siècle d’existence le rock’n'roll n’a pas pris une ride ! Leur visage est peut être creusé, leurs cheveux grisonnants et leurs jeux de guitare éventés mais l’esprit du rock est éternel. Preuve par trois avec Chuck Berry (“Johnny B Good”), Jerry Lee Lewis (“Great ball of fire”) et Little Richards (“Tutti Frutti”).

www.chuckberry.comLa création d’un genre nouveau comporte une part de risque, surtout quand on est noir dans l’Amérique ségrégationniste des années 50. Pourtant la jeunesse, blanche comme noir va casser cette sclérose d’époque en se passionnant à une culture novatrice, insufflée par une poignée d’irréductibles. Ils se nourrissent de Gospel, Blues, Country et Rhythm’n’Blues pour raconter quelques diableries ou histoire d’un soir. Leur musique part d’une rythmique simple, énergique surmontée de paroles intrépides, le tout électrisé par des guitares endiablées. Le Rock’n’roll est née. A l’origine, ce terme apparaît dans l’émission du disc-jockey Alain Freed, intitulé « Moondog’s Rock and Roll Party ». Une institution qui diffusait largement cette mouvance rebelle et aventureuse.
Parmi les quelques « hérétiques » tant décriés, Chuck Berry, Little Richard Fat Domino, Bo Diddley et bien sûr Buddy Holly, Bill Halley, Jerry Lee Lewis et Elvis. Ce sont eux les inventeurs du Rock’n’roll, de ce mouvement multiraciale unifié dans un mal être générationnel d’une décennie : les fifties.
Chacun ses préférences cependant, l’un d’entre eux va non seulement nous apporter ce son déluré mais aussi un style. Chuck Berry chante, crie, envoûte les esprits avec « Maybeline » ou encore « Johnny B Good ». Grâce à sa célèbre marche du canard (« duck walk), le jeune public ébahi se débride.
Rien de tel que d’embrasser la légende une dernière fois lors d’une ultime date en France. Oui ! Les Légendes du Rock seront parmi nous, Chuck Berry (82 ans), Little Richard (75 ans), et Jerry Lewis (73 ans) sur une même affiche, « Last time, togehter ». (Un dernière fois ensemble).
Dépassé ? Pas aux yeux des Rolling Stones, des Kinks ou plus récemment de Pete Doherty largement influencés par leurs aînés. Sur scène ils seront vieillis après un demi siècle d’existence, consumés par une musique qui tord les cervicales et déboîte les rotules. Pourriez vous dire « j’y étais », « je les ai vus » ? Courrez, « let’s rock » !
 

 

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« Légendes du Rock – Last time, togehter » : Chuck Berry + Jerry Lee Lewis + Little Richard

Vendredi 14 novembre 2008 au Zenith de Paris Métro 5 : Porte de Pantin Tarifs : Selon les catégories 54€ à 115€


20 août 2008

Renegades en Seine

Le groupe américain Rage Against The Machine fait des émules dans le cœur de ses éternelles fans depuis sa reformation. Difficile de voir le quartet en France après une date complète à Bercy. les "Renegades" nous offrent un deuxième passage en France au festival Rock en Seine. A ce soir pour le "grand slam" !

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Photo by David Atlas - Crédit : http://www.ratm.com/


7 août 2008

Vous avez dit guerre des festivals ?

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Pendant que des milliers de festivaliers jubilaient devant les scènes des Eurockéennes, en coulisse se déroulait une conférence intitulée "La guerre des festivals". Titre révélateur d’une nouvelle guerre dans le secteur de la musique ou projection d’un avenir proche ?
 
 
 
Découvrez le reportage sur les festivals sur le magazine en ligne CultureMag : www.culturemag.fr

9 juil 2008

Billet 10 : « So this is goodbye »

Dimanche 6 juillet - 23h59 - Grande scène : Un feu d’artifice jaillit de la foule, la fête bat son plein. Des milliers de festivaliers sont rassemblés pour fêter les dernières minutes de l’édition 2008. Le maître de cérémonie, Moby va mèner la danse jusqu’à 1h du matin. En guise d’exclusivité pour la clôture, l’artiste a entièrement revu son répertoire pour un remix live électronisant. Un véritable show se déroule et change la presqu’île du Malsaucy en un immense dancefloor naturel.
 
Tel un électron libre, Moby cours partout, saute d’un instrument à l’autre. Pour cette grande première, il passe à la moulinette tous ses tubes, à l’exemple de "Beautilful" où les guitares électriques deviennent d’énormes protubérances synthétiques, la rythmique se mue en boum-boum techno, un tempo qui avance au galop et un chant réduit aux strictes refrains. Par moment cela dépasse un certain équilibre artistique pour tomber dans le simplisme d’un DJ façon Scooter. L’intérêt revient dès que les banalités criées sous haute reverb disparaissent et dévoilent les talents cachés de Moby, comme son jeu de percussionniste qui rappel étrangement Safri Duo. Tous ses plaisirs électro-dance laisse le fan originel de côté. Certains organes musicaux originales sont inchangés grâce à la présence d’une diva soul au chant. Moby développe une prestation originale et rend obsolètes les "shows" électro actuelles. Au final, l’auditoire jubile et donne raison à cette nouvelle recette. A noter le beau geste de Moby qui a porté le tee-shirt offert par l’Association d’Aveugles et Handicapé Visuels d’Alsace-Lorraine, où son nom était imprimé en braille, « Fair-play » !

Extrait du concert de Moby en vidéo ICI